Mieux vaut en rire, 22 mars 2020

22 mars

Aujourd’hui, c’est dimanche, soyons plus légers. On va se reposer un peu. Grasse matinée, ballade sur la plage, barbecue avec des amis. Non, je plaisante. Lecture de Gala au menu. J’ai remis à demain La critique de la raison pure de Kant et Naissance de la tragédie de Nietzche, pour m’intéresser au sort de la reine d’Angleterre, 94 ans, obligée de déménager de son palais de Buckingham à son château de Windsor, avec son mari. Et on s’interroge sur les réactions du prince qu’on sort aussi brutalement de ses habitudes.

Non, ne riez pas, le sujet est sérieux. Le château de Windsor, ce n’est pas une EPHAD. Tout juste une résidence secondaire, perdue au milieu de 52000 M2, je ne sais pas combien ça fait en yards, mais qu’importe. Elisabeth va pouvoir y aérer sa naphtaline. Ce qui est préoccupant c’est qu’il est impossible de s’isoler dans les 1000 pièces du château. Et ne me demandez pas ce que ça représente en taxes foncières. Une baraque pareille, ça exige de l’entretien et donc du personnel, j’ai pas dit des domestiques, et donc confinement impossible. On ne peut tout de même pas confier à cette vieille dame un aspirateur, une serpillière et un plumeau, ni même un micro-onde dont elle ne saurait pas se servir.

La situation n’est pas simple. Alors, on a réuni, par visioconférence, tous les sages du pays pour trouver une solution.

Je n’ai pas été convoqué moi-même, mais, si je peux me permettre d’apporter, avec déférence, mon grain de sel, je suggérerais que, pour éviter Windsor, on confine la Queen, dans la Tour de Londres, où déjà, par le passé, d’autres reines furent recluses.

Mais, à condition que sa Majesté s’engage à ne pas, comme Anne Boleyn, marcher, après sa mort, autour de la Tour, avec sa tête sous le bras (avec ou sans chapeau).

 

Ah ! ça ira….

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0